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divers de le b uf a schlumberger
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De Le Bœuf à Schlumberger

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La SAPIT (Société Alsacienne Pour l'Industrie Textile) a définitivement fermé ses portes en juillet 1958. Mais les locaux ne sont pas restés vacants longtemps.

La société "Albert LE BŒUF et Fils" s'est installée dans les locaux à partir de 1959 encouragée par la politique de décentralisation industrielle lancée à l'aube des années 60. Cette société familiale dont le siège était à Colombes fabriquait des appareils d'instrumentation : voltmètre, ampèremètre, wattmètre relais miniatures  etc... Elle a trouvé à Rosheim un personnel disponible et un site prêt à l'emploi, bien équipé, le tissage bénéficiait déjà d'un environnement climatisé (température et hygrométrie) pour éviter la casse du fil.

C'est ainsi que les familles de  cadres "parisiens" arrivèrent à Rosheim, tout d'abord M. Robert Putel, le premier directeur, suivi de  M. Duchène, puis M. Jean Senart, M. Roger Lesaunier et plus tard M Albert Lescout et Emile Kerguignas.

A leur arrivée, les familles Putel, Duchène et Senart résidaient dans les logements du site de la rue de l'Ecole. Elles ont été chaleureusement accueillies par le maire M. Paul Grau, le démarrage de cette nouvelle activité a permis de redonner du travail aux nombreux ouvriers et ouvrières restés sans emploi à la fermeture de la SAPIT. On imagine aisément les difficultés qu'ont eues les familles, avec de jeunes enfants, à s'installer, à plus de 5h00 de route de leurs parents et amis, dans une petite ville de province où la population parlait plus le dialecte que le français...

Des navettes hebdomadaire permettaient d'approvisionner l'usine de Rosheim en pièces détachées et d'acheminer les produits finis à Colombes. Mme Putel avait souvent le "cœur gros" au départ de la navette pour Colombes, elle aurait souhaité faire partie du voyage pour retrouver son environnement familial.

En savoir plus : La société Albert Le Boeuf et la politique de décentralisation industrielle.

En 1965, la société Albert Le Bœuf a été reprise par La société d'instrumentation Schlumberger. Cette société faisait partie du puissant groupe Schlumberger (plus de 20 000 personnes et 2 000 ingénieurs et chercheurs) dont l'activité était à l'origine la prospection (pétrolière) électrique . En effet, en 1927, les frères Schlumberger ont réuni une équipe de prospecteurs et ont mis au point un matériel électrique et électronique permettant de détecter les différents types de roches par conductivité électrique. 

Dans les années 60, les perspectives moroses en matière de prospection pétrolière ont incité la société Schlumberger a investir les gains réalisés aux Etats Unis dans le domaine de l'instrumentation en France. C'est ainsi qu'est née en 1960 la holding Société d'Instrumentation Schlumberger (SIS) qui regroupaient en France 11 entreprises dans lesquelles des participations avait été prises entre 1959 et 1964 parmi lesquelles Le Bœuf (participation à 100% en 1964).

La SIS qui employait 2000 personnes était divisée en 3 grandes divisions dont celle du Contrôle Industriel comprenant Le Bœuf de Colombes et l'usine de Rosheim qui fabriquaient du matériel électrique et électronique de mesure, d'enregistrement, de contrôle et de régularisation avec un effectif de 510 personnes.

L'usine de Rosheim était une entreprise modèle pour l'époque avec ses 6000 m² parfaitement adaptés avec un cadre de travail agréable pour ses 210 salariés dont 34% de femmes. La finesse des travaux nécessaire leur réussissait bien à tel point que le directeur disait : "Il me faut des couturières et des brodeuses...". C'était une industrie propre : "ces dames pouvaient travailler en vêtements de ville".

L'arrivée de cette société avait permis certaine harmonie dans la répartition de la main d'œuvre de Rosheim : essentiellement des manœuvres pour les Câbleries, des ajusteurs et monteurs pour Holweg, des électro-mécaniciens et des mécaniciens de haute précision pour Schlumberger. La main d'œuvre était originaire de Rosheim à 80%, le reste venant des localités voisines (Rosenwiller, Bischoffsheim, Mutzig, Molsheim et Altorf).

En 1963, avec la reprise de l'activité de l'usine Schlumberger de Pau, les ateliers de Rosheim ajoutent la "régulation pneumatique" à leur domaine de compétence. Cette activité, bien adaptée aux environnements explosifs, se maintiendra pendant une dizaine d'années.

Illustrations :

1 - Le 26 rue de l'Ecole qui abrita les bureaux de la SAPIT puis ceux de Schlumberger jusqu'au déménagement en 2005 et qui est converti en logement dans l'ensemble immobilier "Les Remparts Sud".

2 - Annonce publicitaire de la société "Albert Le Boeuf et Fils" de Colombes en 1959 et une vue aérienne de l'usine Le Boeuf de Rosheim en 1959, à noter en arrière plan la rue des Prunelles avant qu'elle ne devienne résidentielle.

3 - Mme Jacqueline Weck à son poste d'assemblage aux établissements "Albert LE BŒUF et Fils" en novembre 1963.

4 - Dans les ateliers Schlumberger en 1971 (Mme Jacqueline Weck, M Roger Ingert, M. Antoine Muller).

5 - M. Auguste Bronner à l'atelier mécanique au fond, dans son bureau, le responsable de l'atelier M. Jean Paul Fischer.

6 - Annonces publicitaires avec les différents noms de l'entreprise parues dans les bulletins municipaux de 1969, 1971 et 1989

7  - Ouvrières à leur poste de travail.

8 - Une réalisation Schlumberger : contrôle industriel d'une centrale.

Coleção : De l'électromécanique à l'électronique (Le Boeuf, Schlumberger etc..)

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