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monnaies colonies francaises 10 livres iles de france et bonaparte napoleon 1er 1810
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monnaies colonies francaises 10 livres iles de france et bonaparte napoleon 1er 1810

10 Livres - Iles de France et Bonaparte - Napoléon 1er - 1810

Ano de emissão 1810

Diâmetro 39 mm

Fatia Estriado

Finura milesimal 840 ‰

Forma Redondo

Matrizes de orientação 6 h

Metal Silver

Peso 26,85 g

Qualidade VF

Raridade R1 - Raro

Valor nominal 10 Livres

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Hyperion 62
Par ici la monnaie!

"Piastre Decaen"

Monnayage de nécessité émis suite aux arrêtés des 6 et 8 mars 1810 pris par le Général Decaen, Gouverneur des Iles de France et Bonaparte (de 1803 à 1810), frappé à partir de l'argent (lingots et numéraire) transporté par le navire hollandais "Ouvidor", capturé par le corsaire français Pierre Bouvet, commandant de l'"entreprenant", brick de guerre armé de 12 canons de 12, servi par 110 hommes d'équipage.

A propos de ces Iles orientales d'Afrique, Théodore Sauzier écrivait dans la Revue Numismatique (Paris 1886): 

 "... Ces belles colonies, ces oubliées de la mère patrie, objet constant de la convoitise de l’Angleterre, et qui ne devaient pas tarder à succomber devant des forces considérables, étaient, en 1810, cernées par les croisières ennemies. Elles avaient à peu près épuisé et leurs efforts incessants et leurs ressources. Cependant leur infatigable gouverneur ne continuait pas moins à déployer, pour la lutte contre les événements, la plus grande énergie, à relever les cœurs et à faire surgir des ressources là où personne n’aurait songé à en trouver."

L'ouvidor était un navire de la Compagnie des Indes néerlandaises, de 900 tonneaux, armé de 18 canons de 12, avec 160 hommes d'équipage, chargé de marchandises de Chine et de 230 000 piastres en numéraire et en lingots d'or et d'argent, qui fut donc pris par Pierre Bouvet, au large de Manille, le 20 octobre 1809.

Devant le manque de numéraire, le Gouverneur Decaen, décida de convertir cette prise en monnaie d'or et d'argent, en s'assurant les services de Monsieur Aveline, bijoutier. La frappe fut relativement artisanale expliquant selon Jean Lecompte, le caractère généralement effacé de la valeur faciale au revers, mais également des plumes de l'aigle sur son poitrail et sur le haut de ses ailes, au droit.

Conformément à l'arrêté du 10 mars 1810:

monnaie d'or: titre 20 carats, taille 36 pièces et 4/7 au marc, valeur 40 livres argent de la colonie, diamètre 22mm, épaisseur 1mm,

monnaie d'argent: titre 10 deniers, taille 9 pièces 1/7 au marc, valeur 10 livres argent de la colonie, diamètre 39mm, épaisseur 2mm,

"Article  II. Ces pièces porteront pour empreinte, d’un côté l’aigle impérial couronné, avec le millésime 1810 au-dessous, et ces mots : Isles de France et Bonaparte, pour légende; de l’autre, ces mots: 40 livres pour les pièces d’or et 10 livres pour les pièces d’argent, renfermés entre deux palmes de laurier et d’olivier; les unes et les autres porteront un cordon sur la tranche."

Seules les pièces d'argent ont été frappées, le conflit avec les forces anglaises ayant interrompu l'opération.

L'Ile de La Réunion fut prise le 8 juillet 1810, celle de Maurice le 3 décembre 1810. 

La Piastre Decaen continua de circuler mais fut dévaluée par ordonnance anglaise en 1825, la valeur fut abaissée de 5,725 francs (pour 22,311 g d'argent) à 5 francs, si bien que la piastre fut soit collectionnée soit exportée (principalement à Madagascar), ce monnayage disparaissant rapidement de la circulation.

Cf Jean Lecompte, le nombre d'exemplaires frappé est contesté (20 000?).

Cf Théodore Sauzier pour la description:

"La pièce en argent porte :

 D’un côté : l'aigle impérial couronné, foudres en griffes. Au-dessous le nom du graveur : Aveline; 

Pour légende, à droite : îles de France et Bonaparte, dans un grénetis. 

Et au revers : entre deux branches de laurier et d’olivier : dix livres, en deux lignes.

Au dessous : 1810.
 La tranche est faite de lignes obliques, tracées à la molette.
 La pièce mesure 39 millimètres de diamètre et le poids (de celle qui n’a pas circulé) est de 27 gram mes, — soit deux grammes de plus que la pièce de cinq francs.

Un léger renflement vers le milieu est cause que, sur les pièces qui ont circulé, les caractères qui en indiquent la valeur tendent à s’effacer.
 En tenant compte des difficultés qu’ont eu à surmonter ceux qui ont été chargés de l’émission de cette monnaie, on ne peut s’empêcher de constater que la frappe
 en est relativement bonne, et que le titre d’artiste qu’avait décerné le général à celui qui finalement l’exécuta, était bien mérité."

Referência : Lecompte 14 (p 575)

Coleção : Colonies françaises

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