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Rosheim désormais libérée, ses habitants, en particulier les plus jeunes, vivent les jours qui suivent dans une euphorie permanente, entre les échanges de cartouches de cigarettes américaines, les distributions de chewing-gum, ou l’écoute de jazz dans les salons de la mairie.
Le 30 novembre, ce sont les soldats de la 2e DB qui prennent le relais des Américains. Les batailles étant plus lointaines, Rosheim est alors une ville de cantonnement à l’arrière du front. À l’insouciance succède l’angoisse à partir du 10 décembre. Les rumeurs d’une contre-attaque allemande dans les Ardennes et d’un éventuel repli des troupes américaines dans les Vosges laissent présager le pire à toute la population. Pour stopper l’offensive Nordwind déclenchée en Alsace et réduire la Poche de Colmar, les troupes blindées se succèdent à Rosheim au cœur du terrible hiver 1945. C’est d’abord la 5e DB qui stationne dans la cité romane du 10 au 19 janvier, puis ce sont les chars du 501e Régiment de Chars de Combat de la 2e DB du Général Leclerc qui s’y installent du 20 au 25 janvier 1945.
1 - Soldat de la 2e DB doté de son équipement fourni par l'armée américaine. Ces soldats ont pris le relais des Américains le 30 novembre 1944. Prêt de Jean Raugel.
2 - La libération de Rosheim est fêtée le 10 décembre 1944.
3 - Lors de la fête du 10 décembre, les filles sont en costume, mais beaucoup de jeunes gens, les incorporés de force, les prisonniers les expulsés ne sont pas encore de retour.
4 - Dès le 18 décembre 1944, on inaugure la reprise de l’école en langue française.
5 - Les Forces Françaises de l'Intérieur (FFI) ont joué un rôle essentiel dans le retour à la France. Les 123 Rosheimois membres des FFI assurent, dans un premier temps, des missions en vue d’assurer le retour à la vie normale : maintien de l’ordre, contrôle du ravitaillement et début de la remise en place de l’administration française. Durant les mois qui suivent, ces unités sont utilisées militairement dans la protection de points sensibles, la sécurité des arrières ou encore la garde de prisonniers.
6 - La couverture et une bouillote décorée en mémoire d'un épisode de Noël 1944, où la petite Agnès, tout juste un an, a pu bénéficier d'une couverture offerte par les Américains du 30e RIUS après un repas au sanglier arrosé de schnaps. Cette couverture et 3 bouillottes permettront de la protéger du froid lors de son déplacement en charrette de Klingenthal à Rosheim pour participer à la veillée de Noël chez son grand père.
7 - La vitrine "Une Alsace à nouveau française" avec le brassard du docteur Lucien Jacoberger chef des FFI du secteur de Rosheim et du cachet FFI, une lettre du colonel André Malraux commandant la brigade Alsace-Lorraine au lieutenant Lehn, un exemplaire de "L'Espoir" d'André Malraux, une photo du Général Leclerc avec une carte de visite manuscrite, une photo dédicacée du Général De Lattre de Tassigny et les 2 premiers numéros de "L'Alsace Libérée".
8 - Les 2 premiers numéros du journal "L'Alsace Libérée" parus les 29 novembre et 3 décembre 1944 avec sur le deuxième numéro, le message du Général de Gaulle aux Alsaciens.
En savoir plus : Panneaux "Une Alsace à nouveau française".
Page 2 "Une Alsace à nouveau française"
Collection : Exposition ROSHEIM 1944 : En route vers la libération