Bosphore / Chersonèse Taurique Panticapée

En grec ancien, le terme Chersonèse, en Χερσόνησος (Khersonêsos, de χέρσος (khersos, « le continent ») et νῆσος (nêsos, l'île) voulait dire « péninsule », « presqu'île ».
Panticapée :
Fondée en 575 av. J.-C. par des colons grecs de Milet sur la rive criméenne du Bosphore cimmérien (aujourd'hui, détroit de Kertch), la ville a été construite sur les pentes du mont Mithridate. L'acropole abritait un palais à péristyle, des temples d'Apollon, Artémis, Zeus et Déméter.
En 480, elle devient la capitale du royaume du Bosphore. Située sur une importante voie commerciale, le passage entre le Pont Euxin et le liman Méotide, la ville exporte principalement des céréales, du poisson salé et du vin. Au IVe siècle av. J.-C., elle fournit Athènes en grains.
La Tauride tire son nom des Taures, peuplade évoquée par Hérodote et Strabon. Selon le mythe, c'est là qu'Iphigénie, la fille d'Agamemnon, est censée avoir été conduite par la déesse Artémis.
L'histoire de ce royaume est assez mal connue avant le Ve siècle av. J.-C.. Lors de la fondation des cités, les contacts avec les tribus indigènes sont pacifiques, ce qui permet le développement rapide de ces nouvelles villes avec le reste du monde grec. Les cités vont ensuite être détruites, vers la fin du VIe siècle av. J.-C. par l'expédition de Darius Ier contre les Scythes, à laquelle elles participent. Puis, au début du Ve siècle av. J.-C., plusieurs poleis (cités-États) de la région du Bosphore Cimmérien se regroupent sous la domination de la dynastie des Archéanactides.
Cette dynastie est remplacée par celle des Spartocides en 438/437 av. J.-C., lorsque Spartokos Ier prend le pouvoir et s'installe à Panticapée, qu'il prend pour capitale de son nouveau royaume. Ce dernier entretient des relations commerciales avec les cités grecques, et principalement avec Athènes.
En 115 av. J.-C., Pairisadès V, qui ne peut résister aux attaques des Scythes, demande l'aide du roi du Pont Mithridate VI. Celui-ci réussit à mettre un terme au conflit et, à la mort de Pairisadès V, récupère le trône du Bosphore, qu'il confie en 82 av. J.-C. à son fils aîné, Macharès, auquel succède son frère Pharnace II. Lorsque celui-ci est battu par Rome à Zéla en 47 av. J.-C., le royaume du Bosphore recouvre son autonomie interne, mais sous protectorat romain; l'influence romaine s’y exerce, de diverses façons selon les régions.
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