








Période Révolution-19éme (1789-1870)
Type Articles / récits
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Virtuelle Galerie
La communauté a été fondée en 1639 par mère Mectile de Bar, et elle eut un parcours semé d'embuches en ces périodes troublées. Fondée à Rambervillers, la communauté dut fuir devant l'ennemi et fut dispersée, elle ne put se regrouper qu'en 1644 à St Maur des Fossés. A la fin de la Fronde en 1652, les moniales s'installent rue Férou de Paris (6ème arrondissement) mais la maison n'est pas adaptée à la vie conventuelle, un autre terrain est acheté non loin de là et la communauté peut s'installer rue Casette en 1659.
En 1664, l'évêque de Toul demande la fondation d'un monastère dans sa ville, mère Mectile répond à la sollicitation (ses origines lorraines n'y sont sans doute pas étrangères). La communauté se développe à Toul mais fonde également de nouveaux monastères formant l'Institut des bénédictines de l'Adoration Perpétuelle. A sa mort en 1698, mère Mectile laisse un Institut regroupant une dizaine de communautés monastiques en France, en Pologne et également en Italie, en Allemagne, en Belgique et aux Pays Bas.
La révolution n'eut pas raison de la communauté. Dispersée en 1792, elle put à nouveau se regrouper sous Napoléon 1er en 1806. Le pensionnat est réouvert et des postulantes demandent à entrer au noviciat. Le dynamisme de la communauté l'oblige à trouver un nouveau lieu. En 1812, elle déménage à St Nicolas du Port où elle continue de rayonner si bien que les locaux deviennent trop petits pour le nombre de moniales et de pensionnaires. Il faut trouver un nouveau lieu, en 1862 elles apprennent de manière fortuite que l'établissement des bains du Dr Stoltz à Rosheim est à vendre.
Le efforts consentis par le Dr Stoltz sur le prix de vente et la bienveillance du recteur de Rosheim, Jean Baptiste Raess, frère de l'évèque de Strasbourg, André Raess, permirent de conclure la transaction. Mais la communauté doit se limiter à l'Adoration Perpétuelle, l'ouverture d'un pensionnat lui est interdite afin de de ne pas nuire aux autres pensionnats du diocèse.
Une chapelle est aménagée dans la tour de garde et l'adoration peut démarrer mais sans autres ressources, les moniales vivront, durant des années, dans une grande pauvreté, elles pourront heureusement bénéficier d'une grande générosité des habitants de Rosheim.
1 - Ostensoir que portait mère Mectile comme toutes les moniales de l'Institut des bénédictines de l'Adoration Perpétuelle et règle de St Benoît de 1647.
2 - Portrait de Mère Mectile provenant du Monastère de Paris.
3 - Anne d'Autriche à la fondation du Saint Sacrement de Mère Mectile en 1654 - Tableau de Philippe de Champaigne.
4 - Basilique St Nicolas-de-Port.
5 - La chapelle de la Basilique St Nicolas-de-Port en 1891.
6 - Fresques de la chapelle de Saint Nicolas-de-Port.
7 - Les Monastères de l'Institut des bénédictines de l'Adoration Perpétuelle de 1653 à 1998.
8 - M le recteur Jean-Baptiste Raess, curé de Rosheim de 1821 à 1864.
Sammlung : Le monastère de Rosheim