
Der Feingehalt beträgt 439 ‰
Fehlprägungen Légende de revers éronnée
Gewicht 2,87 g
Jahr der Ausgabe 1410
Metall Billon
Mint Dijon
Seltenheitsgrad R5 - Nur aufgelisteter Artikel
Type Blanc
Unterscheidungsmerkmal Point sous la couronnelle en 4
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Virtuelle Galerie
Atelier : Dijon identifiable à sa marque d'atelier, point plein 13° au revers seulement,
Émetteur : Charles VI (de 1410-1411) ou Jean-sans-Peur duc de Bourgogne au nom du roi Charles VI ?
Dénomination : blanc à l'écu dit "guénar"
Valeur faciale : 10 deniers tournois
Émission et période de délivrance : production royale ou ducale sur la 2è émission du blanc dit "guénar" de Charles VI, ordonnée en 1389 et frappée de 1410 à 1411
Titre : 439‰
Pied : 27°
Poids théorique/de l'exemplaire : 3gr296/2gr87
Quantité frappée : ?
A/ +kAROLVSoFRANCORVoREX
R/ +CITonOm∈oDnIoB∈N∈DICTV , Légende fautive + point en 4 sous la couronnelle
Exemplaire qui présentent des anachronismes stylistiques, en plus de la légende fautive et du point sous la couronnelle au revers :
sur les guénars de Dijon, les "N" romaines de FRANCORV et B∈N∈DICTV disparaissent progressivement au profit de "n" onciales à la fin de la deuxième émission, soit entre 1410 et les trois premiers trimestres 1411. La graphie de REX avec "E" romaine et "X" droite change au profit de R∈X avec "∈" onciale et "X" chantournée dès la délivrance des premières frappes de la 4è ordonnance de septembre 1411.
Sur cette exemplaire cohabite des "N" et "E" romaines avec la "X" chantournée postérieure, sic !!! Or la marque d'atelier, point plein 13° au revers seulement, indique sans équivoque une monnaie frappée avant septembre 1411, sommes nous face à un type transitoire, un changement de style du graveur ou un travail à quatre mains matérialisant un changement de graveur au sein de l'officine ?
Quid du point sous la couronnelle en 4 et de la légende "fautive" "CIT" au lieu de "SIT" au revers ? puisque la phonétique n'est pas modifiée, est-elle vraiment fautive ou volontaire ? pourrait-elle la marque d'une délivrance extraordinaire octroyée par la duc à un proche en récompense ou dédommagement ?
Enfin on peut aussi se demander si les coins n'ont pas exceptionnellement été fournis par un autre atelier (Paris ?) si l'on considère aussi la graphie très particulière, et fort peu conforme à ce que l'on trouve d'habitude sur les exemplaires du type pour cet atelier, car au regard des styles habituels très différents entre la 2è et la 4è émission de Dijon, peut-être il y a-t-il eut un laps de temps ou le poste de graveur resta vacant !!!???
Exemplaire vus :
collections publiques : non vérifiées
collections privées : 1 (celui-ci semble unique à ce jour)
Référence : FDD non référencé
cette émission ne figure pas à l'inventaire de Françoise Dumas-Dubourg, car elle fut frappés dès 1411 soit antérieurement à la main mise du duc Jean-sans-Peur sur tous les ateliers de Bourgogne à la fin 1417. elle se distingue du FDD-5-1 par l'absence des marques d'identification de la 5è émission royale. l'absence sur cet exemplaire du croissant dans la première ponctuation identifie les frappes de Dijon, réalisées hors des périodes des foires froides et les foires chaudes de Chalon-sur-Saône, pour lesquelles le roi Charles VI avait consentit de laisser les revenus à son cousin le duc Jean-sans-Peur à titre de compensation en 1413 (cf ma page d'accueil de "mes monnaies de Chalon-sur-Saône"), les frappes de Dijon se distinguent donc par une première ponctuation classique de deux annelets pointés superposés.
Sammlung : atelier monétaire de Dijon