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Virtuelle Galerie
TROAS. Abydos. sous Tibère (27 av. JC-14 et 14 - 37 AD). à la Lyre
Avers : CEBACTOY. autour de la Tête laurée à droite d'Octave Auguste (il y aurait un croissant devant la tête non visible ici)
Revers : A/ B / Y . autour de la Lyre.
Référence : RPC. 2288 var. Lindgren III 296 et RPC. 2289 (tête laurée plus rare)
Bronze. : 2,01 g. 13 / 14 mm. 6 h. (module plutôt lourd pour ce monnayage)
Peu courante, il pourrait s'agir d'une variante de ce monnayage qui comporte plusieurs version de la RPC 2286 pour Auguste qui est référencée avec l'Empereur à tête nu, et ici la tête est laurée et donc plutôt RPC 2288 et 2289 et attribué sous le règne deTibère et qui est plus rare.
Géographie et Histoire :
Abydos (grc) ?βυδος |
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C'est là que Xerxès Ier franchit l'Hellespont, à l'aide d'un fameux pont de bateaux, pour passer en Europe en 480 av. J.-C.. |
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En 405 av. J.-C., Lysandre s'empare d'Abydos, ce qui est une étape décisive dans la campagne menant à la victoire d'Aigos-Potamos.
Abydos opposa une vigoureuse résistance à Philippe V de Macédoine en 200 av. J.-C..
Histoire : Sous le Principat d'Auguste, le av. J.-C., les provinces sont partagées entre l'empereur et le Sénat, en provinces impériales (provinciæ Cæsaris) et provinces sénatoriales (provinciæ Senatus et populi), selon un découpage analysé par Strabon, contemporain de l'opération14,15.
Au fil des conquêtes territoriales et des découpages des provinces, les nouvelles provinces sont réparties entre ces deux autorités. Le Sénat se voit traditionnellement attribuer les provinces pacifiées anciennement, ce qui ménage ses prérogatives. L'empereur, détenteur du pouvoir militaire (imperium majus) se réserve les provinces situées aux frontières de l'Empire qui nécessitent la présence des légions, et les territoires pauvres ou mal soumis15. Il arrive plusieurs fois que des provinces changent d'attribution : ainsi, la Bétique, d'abord confiée à l'empereur, est rétrocédée au peuple romain vers 16/13 av. J.-C..
La Lex provincialis, définie par province lors de la République, reste en vigueur sous l'Empire. À ce règlement s'ajoute au fil du temps les décisions du gouverneur et de l'empereur, la mise à jour donne la formula provinciae, qui actualise le statut des communautés. La formula récapitule aussi les chiffres des recensements locaux, qui servent à l'assiette de l'impôt, et les principaux textes législatifs des cités3.
Les provinces qu'Auguste ne s'attribue pas en 27 av. J.-C. sont souvent appelées « sénatoriales », car de fait leur gestion dépend essentiellement du Sénat. L'appellation officielle et appropriée est en réalité celle de « provinces du peuple romain », le Sénat ne représentant que l'élite de l'ensemble des citoyens. En 27 av. J.-C. ces provinces sont pacifiées, dépourvues de légions, leur sécurité étant assurée par le glacis des nouvelles provinces impériales. Seule l'Afrique fait exception, gardant une légion dans la province d'Afrique proconsulaire16.
La gestion des provinces du peuple romain reste celle qui s'exerçait pendant la République. Leurs gouverneurs sont des promagistrats(c'est-à-dire d'anciens magistrats supérieurs, toujours sénateurs) nommés pour un an par le Sénat et portant le titre de proconsul ou de propréteur. L'attribution de ces provinces se fait par tirage au sort au Sénat, en principe car des témoignages indiquent le contrôle de l'empereur sur le tirage au sort, et la nécessité de son approbation sur les nominations. La plupart des provinces du peuple romain ont à leur tête un propréteur, mais l'Afrique — appelée « Afrique proconsulaire » — et l'Asie — appelée « Asie proconsulaire » —, plus riches, sont gouvernées par un proconsul. Le prestige de ces deux provinces, ainsi que les grandes possibilités d'enrichissement qu'elles représentent, en faisaient des postes de fin de carrière par excellence : le gouvernement de l'Afrique ou de l'Asie s'obtient au moins dix ans après un consulat, et il s'agit du sommet de la carrière d'un sénateur, tandis que les autres provinces sénatoriales sont attribuées au moins cinq ans après la préture16.
Le gouverneur est aidé par un questeur, sénateur de rang questorien, et par un ou plusieurs légats de rang questorien ayant rempli une ou deux magistratures mineures, ou de rang prétorien sortant de sa charge et par un accensus, affranchi qui est son secrétaire personnel. Le questeur gère l'administration financière de la province, encaisse les recettes fiscales, paie les dépenses et envoie le surplus dans la caisse sénatoriale, l'ærarium Saturni. Le légat est choisi par le proconsul ou le propréteur parmi ses familiers, et le seconde dans l'exercice de la justice. Dans les provinces importantes comme l'Asie, le proconsul peut s'adjoindre trois légats16.
L'empereur désigne néanmoins des procurateurs dans ces provinces, pour la gestion de ses domaines personnels, la perception de certains impôts et la direction des mines.
- Provinces proconsulaires : Afrique et Asie.
- Provinces proprétoriennes : Achaïe, Bétique, Bithynie-Pont, Chypre, Crète et Cyrénaïque, Macédoine, Narbonnaise et Sicile.
La Lycie est incorporée à l'Empire romain par l'empereur Claude en 43 et réunie avec la Pamphylie. Cette nouvelle province devient sénatoriale.
La province de Thrace est créée en 46 lorsque le dernier royaume thrace indépendant est annexé à la mort du roi Roemetalkès III. D'abord confiée à des procurateurs gouverneurs, et donc « province sénatoriale », la province de Thrace est ensuite confiée à des légats prétoriens.
La province de Bithynie-Pont devient province impériale en 135.
Referenz : RPC. 2288 var. Lindgren III 296 et RPC. 2289
Quelle : https://www.acsearch.info/search.html?id...
Sammlung : La Lyre dans l'Antiquité