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VALENÇAY (TALLEYRAND-PERIGORD)

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95-400 - Bibliothèque du château / de VALENÇAY

XIXe s., France

Auteur : ?

Blason : De gueules, á trois lionceaux d'or, armés, lampassés et couronnés d'azur.

Devise : Re que Diou

Notes : Vignette gravure C1/2 monochrome. Écu timbré d'une couronne antique, cimier : un lion couronné assis et couronné, supports deux aigles, entouré du collier de la Toison d'or, dans manteau de pairie timbré d'une couronne de duc.

 - Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord (, communément nommé Talleyrand, évêque d'Autun, est un homme d'État et diplomate françaisIssu d'une famille de la haute noblesse, souffrant d'un pied bot, il est orienté par sa famille vers la carrière ecclésiastique en vue de lui permettre de succéder à son oncle, l'archevêque de Reims : ordonné prêtre en 1779, il est nommé en 1788 évêque d'Autun. Il renonce à la prêtrise et quitte le clergé pendant la Révolution pour mener une vie laïque. Cette famille reçut les titres de prince-duc de Chalais (1744), duc de Bénevent (1806), Duc de Dino (Naples, 1815), duc de Talleyrand (1817), Duc de Dino et de Valençay (France, 1817), duc de Montmorency (1864), prince et duc de Sagan (1845, 1898), duc de Périgord.

Talleyrand occupe des postes de pouvoir politique durant la majeure partie de sa vie et sous la plupart des régimes successifs que la France connaît à l'époque : il est notamment agent général du clergé (1780), puis député aux États généraux sous l'Ancien Régime, président de l'Assemblée nationale et ambassadeur pendant la Révolution française, ministre des Relations extérieures sous le Directoire, le Consulat puis sous le Premier Empire, président du gouvernement provisoire, ambassadeur, ministre des Affaires étrangères et président du Conseil des ministres sous la Restauration, ambassadeur sous la Monarchie de Juillet. Il assiste aux couronnements de Louis XVI (1775), Napoléon Ier (1804) et Charles X (1825).

Il intervient fréquemment dans les questions économiques et financières, pour lesquelles son acte le plus fameux est la proposition de nationalisation des biens du clergé. Toutefois, sa renommée provient surtout de sa carrière diplomatique exceptionnelle, dont l'apogée est le congrès de Vienne. Homme des Lumières, libéral convaincu, tant du point de vue politique et institutionnel que social et économique, Talleyrand théorise et cherche à appliquer un « équilibre européen » entre les grandes puissances. Réputé pour sa conversation, son esprit et son intelligence, il mène une vie entre l'Ancien Régime et le XIXème siècle. Surnommé le « diable boiteux » et décrit comme un traître cynique plein de vices et de corruption ou au contraire comme un dirigeant pragmatique et visionnaire, soucieux d'harmonie et de raison, admiré ou détesté par ses contemporains, il suscite de nombreuses études historiques et artistiques.

* Le , le comte de Luçay, préfet des Palais consulaires à court d'argent, vend pour 1,6 million de francs l'énorme domaine de Valençay (12 000 hectares) à Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, obéissant ainsi à Bonaparte — qui contribua à l'achat — suivant cet ordre : « Je veux que vous ayez une belle terre, que vous y receviez brillamment le corps diplomatique, les étrangers marquants »Après y être venu avec son épouse Catherine Worlée, Talleyrand chargea Jean-Augustin Renard de restaurer et d'embellir sa nouvelle propriété ; un pavillon de chasse fut alors aménagé et le parc transformé en parc à l'anglaise ; le château est remeublé dans le style "antiquisant" alors en vogue ; le cabinet de travail abrite aujourd'hui des meubles et objets lui ayant appartenu dont un curieux fauteuil dit à soufflets (poches latérales). Le mobilier de sa chambre provient de son hôtel parisien de la rue Saint-Florentin. De 1808 à , Ferdinand VII d'Espagne, son frère don Carlos, son oncle don Antonio et une suite nombreuse y furent assignés à résidence sous la surveillance du chevalier Berthemy. Le traité de Valençay, qui y fut signé dans la nuit du 10 au , lui rendit alors la couronne d'Espagne et les trois princes retournèrent dans leur pays le .

 

Riferimento : 95-400

Collezione : Ex-libris héraldiques - II

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