G1 - Médaille commémorative de la campagne 1914-1918

Le 2 août 1914, l'Allemagne adresse un ultimatum à la Belgique neutre demandant le libre passage de ses troupes pour attaquer la France, selon les directives du Plan Schlieffen. Le gouvernement belge refuse. Valeureuse, l'armée belge s'est courageusement battue partout où elle a pu, avant de se regrouper à Anvers, et puis s'enterrer derrière l'Yser. 

La médaille commémorative a été créée par arrêté royal du 21 juillet 1919 et décernée aux membres des forces armées belges (militaires, infirmières, garde-civiques, agents du Service de Renseignements, ...) qui servirent pendant la première Guerre Mondiale et qui avaient droit au port de la médaille de la Victoire.

Son avers porte un relief d'un soldat casqué de profil, dans un évidement circulaire de 29 mm de diamètre, et avec le casque orné de lauriers. Il existe également des dates en relief « 1914 » et « 1918 ». Dans le point supérieur du triangle, au-dessus de l'évidement circulaire, il y a une image d'un lion rampant avec une branche de chêne à sa gauche et une branche de laurier à sa droite.

Le revers porte l'image en relief d'une couronne entourée des mêmes branches que le lion à l'avers, et en dessous de la couronne, une inscription en demi-cercle en français sur deux rangs au-dessus des grandes dates en relief « 1914 – 1918 », « MEDAILLE COMMEMORATIVE / DE LA CAMPAGNE », l'inscription répétée en néerlandais sous les dates « HERDENKINGSMEDAILLE / VAN DEN VELDTOCHT » (traduit en MÉDAILLE COMMÉMORATIVE DE LA CAMPAGNE 1914 – 1918).

Plusieurs attributs pouvaient être portés sur le ruban. (aucun sur la médaille de ma collection achetée en l'état)

• Barrette de front en argent : des barrettes de front en argent représentaient la durée de la présence au front : la première barrette pour une année de service au front, les barrettes supplémentaires pour chaque période de 6 mois supplémentaires.
• Barrette de front vermeil : elle remplaçait cinq barrettes en argent.
• Couronne : identifiait un volontaire.
• Croix émaillée rouge : identifiait une blessure reçue au combat.
• Ancre navale : pour les marins et pêcheurs qui avaient reçu la Décoration Maritime.
• Deux petites ancres croisées pour les marins militaires
• Barrette "1916-R-1917" ou "1916-R-1918" : identifiait les membres du Corps Expéditionnaire pour la Russie.
• Etoile en argent pour les réformés par suite de blessures ou maladies contractées en service
• Pour les prisonniers de guerre une barrette rectiligne de couleur noire de 2mn de hauteur sur la largeur du ruban pour 6 mois de captivité (loi du 24 juin 1952 publiée au Moniteur Belge le 4 juillet 1952)
• Pour les mères des militaires morts pour la Patrie autorisation de porter les décorations décernées à leurs fils et pour cette décoration à l'exception de tout autre insigne une barrette en émail noir de 4mm de hauteur entourée d'un encadrement en argent d'un demi millimètre placée  horizontalement et à mi-hauteur du ruban (loi du 17 mars 1920 publiée au Moniteur Belge le 19 mars 1920).

Elle peut être décernée aux militaires français qui ont combattu sur le territoire belge. 

Dernière modification le 30 juin 2024

Collezione : BELGIQUE - DECORATIONS MILITAIRES ET ASSIMILEES OFFICIELLES