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Cette médaille a été créée par décret le 12 octobre 1956.
Elle est destinée aux militaires ayant participé aux opérations de sécurité et de maintien de l'ordre en Algérie, en Tunisie et au Maroc. Ultérieurement elle fut attribuée aux troupes ayant stationné en Mauritanie.
Il faut avoir servi au moins 90 jours dans une unité régulière ou supplétive dans un des territoires concernés pour justifier de son port. Le livret militaire fait foi.
Elle fut décernée aux 2 millions de militaires qui se succédèrent dans les 4 pays de 1952 à 1962.
Il existe 5 agrafes :
- Algérie du 31 octobre 1954 au 1er juillet 1964
- Tunisie du 1er juillet 1952 au 2 juillet 1962
- Maroc du 1er juin 1953 au 2 juillet 1962
- Sahara du 28 juin 1961 au 1er juillet 1964
- Mauritanie du 10 janvier 1957 au 1er janvier 1960
Il existe deux modèles au revers différent pour cette décoration :
- 1er modèle : avant 11 janvier 1958 dénomination MEDAILLE COMMEMORATIVE D'AFRIQUE DU NORD
- 2ème modèle : après le 11 janvier 1958 dénomination MEDAILLE COMMEMORATIVE OPERATIONS SECURITE ET MAINTIEN DE L'ORDRE (exemplaire de ma collection présentée sur cette publication, fabrication de la Monnaie de Paris BR Corne au revers sous "DE L'ORDRE")
Certains civils ont pu porter cette décoration sous conditions d'emploi.
La Tunisie
Durant la Seconde Guerre mondiale, la Tunisie devient un terrain d’affrontement entre les Alliés et les puissances de l’Axe. Après plusieurs mois de combats, les forces alliées parviennent à repousser les troupes ennemies et la capitulation allemande du 12 mai 1943 entérine le retrait des puissances de l’axe de l’Afrique du Nord. Le 15 mai, l’autorité en Tunisie est transférée à la France libre. Aussitôt, Moncef Bey, bey de Tunis depuis 1942, est révoqué pour avoir collaboré avec les Allemands et est remplacé par Lamine Bey.
Profitant du mécontentement d’après-guerre et stimulé par l’indépendance de la Libye voisine (octobre 1951), le parti occidentalisé, le Néo-Destour réclame des réformes. Son leader Habib Bourguiba, appuyé par la ligue arabe, et le Bey lui-même réclament la constitution d’un gouvernement responsable.
Tandis que Paris préconise un système de co-souveraineté au sein de l’Union française, Bourguiba intensifie sa campagne pour l’indépendance de la Tunisie, en s’appuyant notamment sur l’Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT). À partir de 1952, la répression s’abat sur les responsables politiques et Bourguiba est arrêté. Or, le recours au terrorisme amène la France à réagir. Le 31 juillet 1954, Pierre Mendès France accorde l’autonomie interne à la Tunisie. C’est finalement le 17 septembre 1955 qu’est installé à Tunis un gouvernement composé exclusivement de Tunisiens.
Le 20 mars 1956, les négociations franco-tunisiennes aboutissent à l’indépendance totale de la Tunisie. Les premières élections législatives de l’histoire tunisienne donnent une large victoire au Néo-Destour et à Habib Bourguiba qui devient président de la République tunisienne. Le 12 novembre 1956, la Tunisie est admise aux Nations unies.
Collezione : FRANCE - MILITAIRES OFFICIELLES