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1 - L'élévation extérieure de la tour est à trois étages, marqués chacun par un retrait. Les deux étages supérieurs sont crépis et présentent des chaînes d'angle assez irrégulières, le troisième étage comporte, lui ,deux niveaux.
2-3 : Un socle mouluré de 30 cm de haut court à la base du rez-de-chaussée.
4-5 : Le rez-de-chaussée est couronné d'arcatures en arc brisé, à raison de 10 par face, dont la mouluration se prolonge le long des lésènes d'angle.
6 - Les cloches de l'église ont connues une histoire mouvementée. Une première mention en 1680 (dans le registre des baptêmes de la paroisse), puis des remplacements successifs pendant deux siècles. En 1800 le maire Chalert rétablit la sonnerie des cloches "le matin à la pointe du jour pour annoncer aux citoyens l'ouverture du travail, à midi précise pour annoncer aux travailleurs dans les champs l'heure du diné et aux enfants l'ouverture de l'école et le soir et la nuit pour annoncer aux citoyens le repos, la fermeture des portes et la retraite". Les cloches ne devaient pas "sonner pour usage de culte".
En 1843, pour que les habitants demeurant du côté ouest entendent mieux les cloches, l'architecte Antoine Ringeissen fait établir les cloches dans la partie inférieure de la tour et ouvrir quatre grandes lucarnes dans le toit.
En 1919, quatre nouvelles cloches ont été fondues par la firme Paccard d'Annecy. Elles sont accordées ré, fa, la, do de façon complémentaire à celle de l'église Saints-Pierre-et-Paul : do, mi, sol. Elles on été baptisées le 26 juin par Monseigneur Ruch.
| Poids | Effigies | Parrains et marraines |
| 1507 kg | Christ en croix et marque des fondeurs | Joseph Meyer, maire et Thérèse Troestler née Ulmer |
| 881 kg | Saint Joseph et marque des fondeurs | Alfred Munck et Elisabeth Goldbach née Peterholf |
| 446 kg | Saint Pierre et Saint Paul | Léon Riss et Stéphanie Reibel née Weil |
| 268 kg | Sainte Anne, Saint François Xavier et marque des fondeurs | Xavier Friedrich et Anna Georgler |
7-8 : Au dernier étage de la tour s'ouvrent des baies géminées (à l'exception du mur sud) dont les pleins cintres retombent sur un tailloir droit médian que supportent deux colonnettes, soit rondes, soit octogonales, disposées en profondeur et possédant un chapiteau cubique.
En savoir plus : Les cloches de Saint-Etienne par Christine Muller
Collezione : Eglise Saint-Etienne de Rosheim