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1 - A l'angle de la la rue de Bischoffsheim et la rue du Général De Gaulle, le Christ en croix avec la Vierge au pied de la croix.
2 - Un nouvel ensemble immobilier a pris la place des ateliers de l'entreprise C. et A. Holweg installée aux portes de la ville de 1945 à 1993. C'était la dernière étape d'une longue succession d'activités diverses implantées sur ce site tout au long des siècles.
Le long du Rosenmeer, à l'extrémité Est, un moulin, la Mattenmühle était mentionné dès 1258 et fonctionna jusqu'à la fin du XIXème siècle. De l'autre côté de la rue de Bischoffsheim, la tannerie de Nicolas Bisch qui comprenait un moulin à tan s'était implantée dès 1808.
Elle sera intégrée en 1899 à l'importante entreprise textile appelée plus tard "Tissage mécanique de Rosheim" construite près des remparts dirigée par Félix Alexandre. La Mattenmühle sera transformée en atelier mécanique par Charles Adam.
A côté de cet atelier s'était implanté, en 1928, la société Rafflenbeul, filiale d'une société allemande spécialisée dans la construction de machines de cordonnerie. Les biens de cette société ont été mis sous séquestre à l'issu du dernier conflit mondial ce qui a permis à l'entreprise Holweg de s'y installer dès 1945 et de développer la fabrication de machines destinées à l'emballage et à l'imprimerie. En 1952, elle intègre l'ancien moulin et son atelier mécanique et en 1961 elle reprend les bâtiments de l'usine textile. Dans les années 970 Holweg emploiera jusqu'à 210 personnes sur son site de Rosheim.
3 - les anciens ateliers Holweg qui étaient installés dans l'usine de tissage.
4 - Le nouvel ensemble immobilier construit à la place de la maison du directeur de l'usine.
5 - la maison du directeur avant leur démolition et transformation en immeuble d'habitation.
6 - le parking du nouvel ensemble immobilier a repris l'aspects des anciens ateliers.
7 - les ateliers Holweg avant leur démolition.
8 - En direction de Bischoffsheim, après les dernières maisons à 208m d'altitude se dresse un banc napoléonien daté de 1854.
Les premiers bancs-reposoirs de ce type, dits bancs du Roi de Rome, sont dus à l’initiative du préfet Adrien de Lezay-Marnésia qui en avril 1811 adressa à tous les maires du Bas-Rhin une lettre à l’occasion de la naissance du Roi de Rome, fils de Napoléon 1er : « L’un des monuments que je veux généraliser dans le département est celui des reposoirs placés de distance en distance le long des routes et des chemins communaux, pour la facilité des voyageurs et des cultivateurs qui portent des fardeaux... Il conviendra d’y joindre un banc partout où les ressources communales le permettront ; derrière ces bancs seront plantés 4 ou 5 arbres pour former des ombrages ». Le préfet Auguste-César West reprit l'idée de Lezay-Marnésia, et concrétisa ainsi un voeu de l'Impératrice Eugénie de Montijo, en 1853, lors du premier anniversaire de son mariage avec l'Empereur Napoléon III. Les frais d'achat et de taille des pierres étaient pris en charge par le département, un moyen fort habile pour inciter les communes peu enthousiastes après la grave crise économique, surtout alimentaire que connut l'Alsace de 1846 à 1848. Plus de quatre cents de ces monuments commémoratifs en grès des Vosges sont construits le long des chemins et routes d'Alsace. Souvent mutilés par les intempéries, mais aussi et surtout par l'ingratitude des hommes, ils se dressent encore dans les campagnes.
Collezione : Les Rues de Rosheim : 3 - la ville Basse - Niederstadt