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divers la foret communale de rosheim
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La forêt communale de Rosheim

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La commune de Rosheim est propriétaire d'une forêt de 1610 hectares, constituée pour moitié de feuillus (chênes et hêtres) et de conifères. Cette forêt est une source de revenus non négligeable pour la commune, elle a, entre autres, permis le financement des grands travaux d'urbanisme de la fin du XIXe et du début du XXe siècle par des coupes exceptionnelles. Les dernières "coupes extraordinaires" ont permis de financer la salle des fêtes en 1972 et une partie de l'école du Rosenmeer en 2006. A titre d'exemple, dans les années 1990, les revenus de la forêt permettaient de couvrir les dépenses de la crèche, de la piscine et de la salle des fêtes.

Au début du XXe siècle cette forêt était divisée en 3 triages pour un total de 82 parcelles :

  • le triage Magelrain : parcelles 37 à 68
  • le triage Fackenthal : parcelles 12 à 36
  • le triage Eichwald : parcelles 1 à 11 et 69 à 82.

Suite à la dernière réorganisation, il n'y a plus que 2 triages : le premier avec les parcelles 1 à 49 et 69 à 82, le second avec les parcelles 50 à 68. 

Cette forêt composée de hêtres (32%), de chênes (17%), de sapins (24%), d'épicéas (10%) et de pins sylvestres (6%) est gérée conjointement par l'Office National des Forêts (ONF) et la commune qui emploie 3 bûcherons (ils étaient entre 15 et 20 bûcherons et ouvriers forestiers  dans les années 1960). Les bois coupés ont plusieurs débouchés : du bois d'œuvre (charpente, meubles, parquet, planche, palette ...), du bois d'industrie (panneaux, pâte à papier), du bois d'énergie (plaquettes, granulés, stères de bois de chauffage). Une partie du bois de chauffage, le bois d'affouage (affouage : du vieux français signifiant chauffage, en alsacien Burjerholtz), est vendu (à prix modéré) aux habitants de la commune dans la limite de 4 stères par habitant. Pour 2023, le bois d'affouage est limité à 800 stères dont une partie est réservée au personnel et ancien personnel forestier.

Quatre maisons forestières hébergeaient les gardes forestiers de la forêt de Rosheim :

  • la maison forestière du Magelrain, elle a été construite en 1923. Elle était occupée en dernier par un technicien forestier (Mr Durand) puis rénovée pour accueillir le garde forestier Yves Bernon après la vente du Jaegerthannel. Elle est aujourd'hui distraite du domaine forestier mais reste propriété de la ville et est occupée par un locataire.
  • la maison forestière de l'Eichwald a été construite en 1841 et rénovée et agrandie dans les années 1990, c'est la seule encore en activité aujourd'hui. Elle a été occupée successivement par les gardes forestiers Munger, Schoeller, Valentin qui encadraient 5 bûcherons et 3 ou 4 ouvriers, puis pendant 36 ans de 1983 à 2019 par Jacky Schneider et actuellement par Véronique Baud.
  • la maison forestière du Fackenthal, construite en 1810, a été vendue en 1968 pour devenir un restaurant et un camping avant de devenir un élevage de chiens. Le dernier garde forestier, M Grandadam encadrait 7 bûcherons et 3 ou 4 ouvriers.
  • la maison forestière du Jaegerthannel située sur le ban de Grendelbruch a été construite dans les années 1950 lors de la restructuration des triages. Le garde forestier qui l'occupait, M Demoulin puis Yves Bernon, gérait à la fois les triages de la forêt de Rosheim et de Grendelbruch. Elle a été vendue en 2012.

La croissance naturelle annuelle de la forêt de Rosheim est d'environ 12 000 mètres cubes, pour 2024 le plan de coupe était de 8 900 mètres cubes. La dernière coupe à blanc remonte à 1974 pour la parcelle 4. Actuellement on pratique des coupes sélectives par roulement de 7 ans pour chaque parcelle afin de favoriser la régénération de la forêt.

L'objectif est de conserver une forêt durable, objectif difficilement atteignable en raison d'un déséquilibre faune/flore.  Le gibier est trop nombreux et vient manger les semis. Les essais de clôture des parcelles n'ont pas été convaincants, les biches, cerfs et sangliers arrivent toujours à les franchir. Pour y remédier une action tripartite est engagée par la Ville, l'ONF et les chasseurs qui disposent de quatre lots de chasses dans la forêt. Pour éviter que le gibier ne s'attaque au semis, de petites parcelles grillagées sont créées, des prairies semées de graines appréciées par le gibier sont aménagées ainsi que des mares pour les abreuver.

L'équilibre est également perturbé par une pénétration grandissante de la forêt par les promeneurs, les cavaliers et les cyclistes surtout depuis l'essor des vélos à assistance électrique.

En savoir plus : La forêt de Rosheim

1 : La forêt de Rosheim au Purpurkopf

2 : Plan de la forêt de Rosheim avec ses 82 parcelles 

3 : L'abri du Verlorene Eck près du Ochsenlaeger

4 : Bûcheron au schlittage en 1923 vers les Stiermatten 

5 : La maison forestière de l'Eichwald

6 : La maison forestière du Magelrain

7 : La maison forestière du Magelrain en 1912

8 : L'ancienne maison forestière du Fackenthal en face du Guirbaden.

Collezione : Forêt, agriculture, élevage et viticulture...

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