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divers de la fin du pensionnat a la fin du siecle
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De la fin du pensionnat à la fin du siècle ...

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En septembre 1939, le pensionnat accueille durant plus d'une quinzaine de jours les enfants de l'orphelinat de Schiltigheim en attendant qu'ils trouvent un lieu d'exil en zone libre. A la même époque, les services de l'évêché de Strasbourg s'installent à Rosheim, villa Ste Marthe. Privée des ressources du pensionnat, la communauté ouvre un atelier de couture pour subvenir à ses besoins.

En 1942, les sœurs de la Divine Providence de Ribeauvillé ne pouvant plus enseigner trouvent asile à Rosheim pour une trentaine de sœurs qui rejoignent l'atelier de couture.

En 1943, 30 bénédictines d'Ottmarsheim, dont le monastère a été réquisitionné pour accueillir des retraités allemands, viennent se réfugier à Rosheim. Elles se retrouveront à plus de 80 dans leurs ateliers de couture et dans la chapelle.

En 1945, la fin de la guerre tant attendue : les sœurs de la Divine Providence pourront regagner Ribeauvillé en juin, les bénédictines d'Ottmarsheim ne pourront rentrer qu'en fin d'année, leur monastère étant encore occupé par les troupes marocaines puis les Forces Françaises de l'Intérieur.

A partir de 1946, la communauté se retrouve presque comme au jour de sa fondation et pourra accueillir de nouvelles novices.

En 1949, Mère Clothilde propose de créer une amicale des anciennes élèves, l'amicale Ste Odile, et une première rencontre aura lieu à la Journée de Portes Ouvertes le 16 octobre 1949. 

La communauté vivra pauvrement des faibles ressources de l'ouvroir (atelier de couture). En 1951, comprenant qu'il ne sera plus possible de réouvrir le pensionnat, mère Clothilde envisage de le transformer en maison familiale, elle accueillera les anciennes élèves mais aussi des groupes pour des réunions ou des vacances. 

Les années 50 sont difficiles ; suite à plusieurs décès la communauté éprouve de grandes difficultés pour assurer son quotidien. L'aide viendra de l'Institut et notamment du Monastère de Craon qui formera les plus jeunes moniales de Rosheim. Une moniale de Craon, Mère Marie Tarcisius, sera nommée Prieure en 1961. D'autre moniales viendront rejoindre la communauté,  elles seront 25 à la fin 1962.

1962 sera un nouveau départ pour le monastère : de grands travaux de rénovation sont lancés, installation du chauffage central, ouverture de l'hostellerie et une ressource inespérée : les Sœurs de la Croix de Neudorf cèdent gracieusement leur matériel de fabrication d'hosties. Les Bénédictines de Rosheim deviendront les "boulangères du Bon Dieu" et leur pain quotidien est désormais assuré. 

L'hôtellerie et la fabrication d'hostie permettront à la communauté de subvenir à ses besoins tout en conciliant le travail et la prière (Ora et Labora).

1 - La chapelle du monastère ornée du drapeau français à la fin de la guerre.

2 - Le chœur et le sanctuaire de la chapelle.

3 - Le pensionnat devenu maison familiale.

4-5-6-7 -La fabrication des hosties dès 1962 : cuisson, humidification, découpe et conditionnement.

8 - La grille du chœur qui fut déposée définitivement le 2 mars 1970

Collezione : Le monastère de Rosheim

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