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Je n'ai pas trouvé de renseignements précis sur cette décoration mais après avoir vu les différentes médailles en vente, j'en conclus qu'il y a trois types de décorations délivrées :
- médailles destinées à récompenser la fidélité et l'ancienneté des adhérents dont ceux qui ont été effectivement prisonniers de guerre (exemplaire présenté sur cette fiche). Sur l'avers on retrouve le glaive figurant sur la décoration officielle "médaille du prisonnier de guerre 1940-1945". L'acronyme de la fédération est bilingue : français et flamand (Nationale Verbroedering van Oud-Krijgsgevangenen). Des étoiles et des palmes, apposées sur le ruban, doivent symboliser les années de présence. Au revers la médaille les dates 1914-1918 et 1940-1945 mettent en lumière les prisonniers des deux conflits mondiaux. L'expression LABOR VALOREM se traduit par "valeur du travail".
- médailles de remerciements
- médailles d'anniversaires pour commémorer la fin de la Seconde Guerre mondiale:
*1945-1975
* 1945-1980
* 1945-1985
* 1945-1990
* 1945-1995
Par recoupements de diverses sources Il existe plusieurs classes :
- bronze
- argenté
- or
- vermeil (référence un article de presse de Sudinfo.be ou la commune de Walcourt honore Joseph VERVOORT, 100 ans, ancien prisonnier de guerre)
Fondée au camp de Parchim (Allemagne) en novembre 1914 et reconstituée à Bruxelles le 18 janvier 1919 sous le nom de « Ligue Nationale des Ex-Prisonniers de guerre », devenue ensuite la « Fédération Nationale des Militaires ex-Prisonniers de guerre », en abrégé F.N.P.G., la Fédération des Anciens Prisonniers de Guerre (FNAPG) fut définitivement constituée à Bruxelles le 13 septembre 1947 par le transfert, à cette nouvelle fédération, de tous les effectifs des 3 grandes associations de Prisonniers de guerre existant à cette époque, à savoir : la F.N.P.G. (Fédération Nationale des Prisonniers de Guerre), la F.N.C.A.P. (Fédération Nationale de Combattants Anciens Prisonniers) et l’U.P.G. (Union des Prisonniers de Guerre). Un homme va jouer un rôle essentiel : Raoul Nachez, né en 1907. Ce spécialiste en radiologie décide de s'engager en 1939. Il participe à la campagne des 18 jours et est fait prisonniers. Tout au long de sa captivité il sera sensible aux pénibles conditions de détention des prisonniers de guerre. Rapatrié en 1943, il s'investit dans ce qui sera sa raison de vivre : l'aide et la défense des prisonniers de guerre.
La FNAPG était alors constituée de 900 sections réparties dans l’ensemble du pays, qui étaient groupées sur le plan régional ou provincial. Le but poursuivi par la FNAPG était la réalisation, sur le plan législatif, des droits généraux des prisonniers de guerre. De plus, pour lutter contre la tuberculose qui a décimé nombre de prisonniers de guerre pendant la Seconde Guerre mondiale, la FNAPG a créé, en 1947, le Sanatorium Belgica à Montana en Suisse. D’une capacité de 126 lits, ce sanatorium a fonctionné jusqu’en 1960. Il fut alors vendu et les derniers patients
ainsi que leurs médecins furent rapatriés en Belgique.
Entre-temps, la FNAPG, avec le concours des prisonniers politiques, avait fait l’acquisition en 1950, du Domaine de Sainte-Ode dans la Province de Luxembourg, dont le château « Le Celly » allait être aménagé en séjour de post-cure et de convalescence pour les malades rentrant de Suisse. Pendant ce temps, on construisait en contrebas du château, le « Pavillon Belgica », terminé en 1954, qui a d’abord fonctionné comme Centre de réadaptation, avec comme objectif principal la réinsertion des prisonniers dans le circuit économique par leur formation à divers métiers. Dès 1962, le Pavillon Belgica accueillera les patients rapatriés de Suisse et s’appellera, à partir de ce moment, le « Sanatorium Belgica ». En 1962 sera construite une Maison de Cure et de Convalescence, qui prendra rapidement un caractère hospitalier en raison de la valeur de ses équipements de rééducation et du personnel spécialisé qui s’en occupe.
Le 08 juillet 1961 fut créée l’œuvre sociale de la fédération en faveur des plus déshérités et de leurs familles : le Fonds des Barbelés.
Cette œuvre sociale, placée sous le haut patronage de Sa Majesté la Reine Fabiola, était due à l’initiative de tous les prisonniers de guerre groupés au sein de la FNAPG et permettait également de subvenir au Sana Belgica (une maison de cure) et au Centre Hospitalier de Sainte-Ode. Le 1er janvier 1998, la fusion entre le Centre Hospitalier de Sainte-Ode et la Clinique de Libramont a donné naissance au Centre Hospitalier de l’Ardenne.
Le 9 mai 2006, la FNAPG fut liquidée et le transfert universel de ses biens fut réalisé au profit du Fonds des Barbelés, dont la dénomination fut modifiée en « Fédération Nationale des Anciens Prisonniers de Guerre – Fonds des Barbelés ».
Dernière modification le 27 novembre 2024
Contexte historique :
La majorité des soldats belges prisonniers fut capturée pendant ou après les combats de la bataille de Belgique du 10 au 28 mai 1940. 225 000 hommes, soit environ un tiers de l’armée, furent déportés vers l’Allemagne. De grands rapatriements de prisonniers, en particulier des soldats d’origine flamande, furent renvoyés en Belgique occupée en 1940 et 1941. Toutefois, au moins 70 000 hommes restèrent en captivité jusqu’en 1945 et environ 1 800 moururent dans les camps.
165 000 soldats reçurent le brevet des prisonniers après la guerre, attestant leur statut continu d’anciens combattants pendant leur captivité. La Fédération nationale des anciens prisonniers de guerre a été créée en 1947 et a oeuvré pour la reconnaissance de leur statut.
Riferimento : Historique de la F.N.A.P.G site internet de la fédération
Collezione : BELGIQUE - DECORATIONS ET MEDAILLES MILITAIRES/PARAMILITAIRES ASSOCIATIVES