

Scopri la mia collezione in 3D
Galleria virtuale
L’attentat perpétré contre l’archiduc François Ferdinand d’Autriche à Sarajevo (Serbie) le 28 juin 1914 précipite, avec le jeu des alliances militaires, le continent européen dans la Première Guerre mondiale.
Dès la mobilisation générale du 1er août 1914 décrétée par le gouvernement français, la jeunesse française, baignée de haine et de revanche depuis la défaite de 1870 et la perte de l'Alsace-Lorraine, est enthousiaste et confiante dans l’issue très rapide de cette guerre. Les documents de l’époque montrent les jeunes conscrits avec le sourire aux lèvres brandissant des pancartes patriotiques “dans un mois à Berlin”. Du côté allemand règne la même euphorie car c’est évident pour eux, confiants dans leurs forces ils seront “dans un mois à Paris”.
Après quelques semaines très meurtrières d’une guerre de mouvements ou chaque camp essaie de conquérir le maximum de terrain, la guerre s'enlise définitivement dans les tranchées boueuses du Nord et de l’Est de la France. Débute ainsi la guerre de positions qui ne prend fin qu’à l’armistice du 11 novembre 1918.
Le bilan est dramatique avec pour la France près d’un 1,4 million de morts et environ 4,2 millions de blessés, certains soldats plusieurs fois au cours du conflit. Une statistique sérieuse estime à 900 soldats qui meurent par jour.
Très rapidement, les conditions de vie sont particulièrement difficiles : aléas météorologiques notamment en hiver (le froid, la pluie, la boue), les maladies, les rats et les poux, la mort omniprésente qui ravage des régiments entiers lors d’assauts inutiles et meurtriers.
Un immense élan de solidarité voit le jour en France. Face au très grand nombre de victimes, invalides, mutilés, gueules cassées, veuves et orphelins, prisonniers de guerre, la solidarité, qu’elle soit privée ou publique, s’organise. Des journées nationales de bienfaisance sont organisées pour faire appel à la générosité publique destinées à collecter des fonds destinés à nos vaillants poilus. Mais il faut aussi secourir les réfugiés chassés par les combats, les familles endeuillées par la perte d’un père, d’un fils qu’il faut aider financièrement.
Il existe des journées dans pratiquement tous les départements. La médaille que je présente ici, et qui est le reflet de ces nombreux exemples de ces initiatives caritatives, est vendue aux généreux donateurs. Ici, c’est la journée du 75.
Le Touring Club de France (initiale qui figure à l'avers en bas de la médaille) qui en est à l’initiative, prend la décision le 5 décembre 1914 d’organiser une journée du 75. La première se déroule le 7 février 1915 et son succès est tel que d’autres journées sont organisées le 14 et 28 février et le 7 mars.
Le canon de 75mm modèle 1897 est une pièce d’artillerie de campagne de l’armée française de conception révolutionnaire pour son époque. En effet le 75 est le meilleur canon de campagne de son époque et s’est avéré très efficace dans la guerre de mouvement, et notamment dans la première bataille de la Marne. Mais il est beaucoup moins à l'aise et utile dans une guerre de position, où l'on a besoin d'artillerie lourde, pour atteindre les troupes retranchées. Il se distingue néanmoins en grande partie grâce à ses servants qui paieront un lourd tribut.
Riferimento : référence incontournable sur les journées de quête de la Première Guerre mondiale : https://journees-pgm14-18.jimdofree.com/
Collezione : FRANCE - PREMIERE GUERRE MONDIALE