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L’origine du nom de la ville est incertaine. En effet, dans la mesure où le suffixe -heim signifie domicile, souvent en rapport avec le nom d’un seul personnage, on peut penser que le nom de la ville veut dire qu’elle fut l’habitation d’un certain Rodo (= le fort, le rude, le brillant). De Rodasheim en 778 dans une charte de donation à l’abbaye de Fulda, le nom du lieu évolue en Rodesheim, Rotesheim, Rodeshen, Rodish, Rodishen, Roseim pour apparaître sous la forme Rosheim au 14ème siècle.
L’hypothèse a souvent été émise d’un lien entre la rose et le nom de la ville, ainsi que l’écrit J.D. Schoepflin au 18ème siècle dans L’Alsace illustrée ou recherches sur l’Alsace : « Les armes de la ville de Rosheim font allusion à son nom, c’est pourquoi elles représentent une rose ». Les armoiries apparaissent tardivement, à une époque où la signification exacte du toponyme s’est perdue. On y remédie alors en forgeant une nouvelle étymologie, ce qui conduit à ce moment-là à attribuer des armes parlantes : une rose pour Rosheim.
Parallèlement, on évoque aussi une étymologie dérivée de roda, route, roue, ou péage perçu pour son entretien.
Le premier sceau conservé et connu représente Saint Pierre, patron de l’église romane.
En 1333, le sceau de Rosheim porte un écu au quintefeuille (die Hundsrose). Ces armoiries se retrouveront avec de légères retouches au fil des siècles.
1 - Vitrail de la Décapole vers 1480 : Le premier document héraldique en couleurs concernant Rosheim, connu à ce jour, est un des « vitraux de la Décapole » conservés au Musée d’Unterlinden à Colmar. En termes d’héraldique : « Ein rot Rosen, das mittel gelb, die strengel grün in weissen feldt (Rosheim porte d’argent à une rose de gueules, boutonnée d’or, aux pointes de sinople) ». Ces vitraux, datés de la fin du XVe siècle, ornaient les fenêtres de la grande salle du Kaufhaus (Koifhüss, ancienne douane de Colmar) où se réunissaient les délégués des villes.
2 - Gravure du Wappenbuch : porte-étendard (1579) : On retrouve cette rose, à longue tige, sur cette gravure de J. Köbel, réédité en 1579 par Jost Amman : on y voit un personnage portant une bannière ornée d’armoiries, afin que les habitants de la ville puissent la reconnaître de loin et se regrouper autour d’elle lorsqu’ils effectuent des opérations militaires.
3 - Sceau de 1379.
4 - Sceau de 1587.
5 - Page du registre des délibérations de justice du magistrat de Rosheim (1626).
6 - Ordonnance royale enregistrant les armoiries nouvelles de la ville en 1697.
7 - Les armoiries actuelles.
Collezione : Rosheim dans son écrin ....