Deuxième type
Ce type apparaît à partir de la décision du 14 avril 1806, date à laquelle une couronne doit surmonter l'étoile. Cette couronne impériale est à douze palmettes, soit 7 de face. Elle est de taille modeste et le plus souvent plate, constituée par deux faces soudées.
Cette couronne, sommée d'une croix, fut d'abord soudée aux deux pointes supérieures de l'étoile de 37 mm. Mais comme cette disposition s'avère immédiatement fragile, on en revint très vite au modèle du 1er type en articulant la couronne à 12 palmettes au dessus de l'étoile. La boule du chevalet ou de la touffe de feuillage est insérée à l'intérieur de la couronne, soit par un crochet recourbé soudé sous la boule surmontant la couronne, soit par une tige horizontale traversant la base de la couronne, lorsque celle-ci ne comporte pas en dessous une sorte de logement extérieur pour une tige rivée.
L'anneau pour le ruban (passé désormais dans la boule munie d'une croix qui surmonte la couronne) reste en général lisse mais il est parfois cannelé. L'aigle est « contournée » tandis que l'effigie de l'Empereur est, tantôt à droite, tantôt à gauche (pour la personne qui regarde), avec les mêmes variantes que précédemment. Les pointes peuvent être munies de boules à fort étranglement. La caractéristique essentielle du second type est donc la couronne à 12 palmettes, sans jamais de bout pendant au feuillage.