PEINDRE EN PLEIN AIR 1780–1870 SUR LE MOTIF du 3 décembre 2021 au 3 avril 2022

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Ce matin en regardant la télévision, un café à la main, quelle ne fut pas ma surprise de tomber sur ce reportage.
Captivant, et me donnant une envie folle d'aller voir cette exposition, je ne peux m'empêcher, avant ce week-end qui s'annonce, de vous partager cette magnifique exposition sur Paris.

PEINDRE EN PLEIN AIR 1780–1870
SUR LE MOTIF
du 3 décembre 2021 au 3 avril 2022
De 12h à 18h, tous les jours sauf le lundi.
Achat des billets sur place, sans réservation

 

L’exposition réunissant plus de cent cinquante études à l’huile appartenant à la Fondation Custodia à Paris, à la National Gallery of Art de Washington, au Fitzwilliam Museum de Cambridge et à une collection particulière, propose une nouvelle approche de la peinture de plein air en Europe entre 1780 et 1870.

PEINDRE EN PLEIN AIR


Une première section pose la question essentielle du sens : que veut dire « peindre en plein air » ? Évoquant la sensation née de la confrontation avec la nature, ces œuvres engagent également le visiteur à s’interroger sur les modalités pratiques du travail en extérieur. Les artistes avaient en effet à transporter le matériel nécessaire sur des trajets parfois fort longs pour atteindre des lieux reculés. Dans sa vue de Bozen, Coignet représente l’attirail requis du peintre de plein air – boîte de peinture, siège pliant, parasol – avec autant de soin que le grandiose paysage de montagnes.

Jules Coignet (Paris 1798 – 1860 Paris), Vue de Bozen avec un peintre, 1837 Huile sur papier, contrecollé sur toile. – 31 × 39 cm National Gallery of Art, Washington, D. C., don de Mme John Jay Ide en mémoire de M. et Mme William Henry Donner, inv. 1994.52.1
Jules Coignet (Paris 1798 – 1860 Paris), Vue de Bozen avec un peintre, 1837
Huile sur papier, contrecollé sur toile. – 31 × 39 cm
National Gallery of Art, Washington, D. C., don de Mme John Jay Ide en mémoire de M. et Mme William Henry Donner, inv. 1994.52.1

LES ARBRES


L’arbre constitue, pour le peintre de paysage, un motif fondamental. On trouve dans cette section de minutieuses études d’arbres isolés ou en groupes, qui restituent fidèlement et dans les moindres détails l’écorce, les mousses, branches et racines, et plus encore les feuillages. Pionnier de la peinture de plein air, Simon Denis nous offre ainsi un gros plan sur un arbre que baigne une lumière dorée. Quelques décennies plus tard, l’artiste danois Janus La Cour livrait une méticuleuse étude d’un bosquet de vieux oliviers. L’inscription qui y figure, « Tivoli 18–30 avril » laisse penser qu’il revint sur le motif plusieurs jours de suite pour de brèves séances de travail, s’assurant ainsi de bénéficier des mêmes conditions de luminosité.

Janus La Cour (Thimagard, près de Ringkøbing 1837 – 1909 Odder, Danemark), Oliviers près de Tivoli, 1869 Huile sur toile. – 37,4 × 60,5 cm Fondation Custodia, Collection Frits Lugt, Paris, inv. 2012-S.7 Janus La Cour (Thimagard, près de Ringkøbing 1837 – 1909 Odder, Danemark), Oliviers près de Tivoli, 1869
Huile sur toile. – 37,4 × 60,5 cm
Fondation Custodia, Collection Frits Lugt, Paris, inv. 2012-S.7
Simon Denis (Anvers 1755 – 1813 Naples), Arbres devant une vallée Huile sur toile. – 68,8 × 91,1 cm Fondation Custodia, Collection Frits Lugt, Paris, inv. 2017-S.18 Simon Denis (Anvers 1755 – 1813 Naples), Arbres devant une vallée
Huile sur toile. – 68,8 × 91,1 cm
Fondation Custodia, Collection Frits Lugt, Paris, inv. 2017-S.18

 

Voici un court extrait que vous pourrez lire dans cette article

https://www.fondationcustodia.fr/Sur-le-motif-Peindre-en-plein-air-1780-1870-187

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