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1- Uniforme de la Wehrmacht porté par les jeune Rosheimois incorporés de force.
2 - Tract, sous forme de laissez-passer, lancé par les Américains sur les lignes allemandes en Normandie, invitant les soldats allemands à se rendre.
3 - Le portefeuille, seul reste du destin tragique de René SORGIUS (17 février 1926 - 7 juillet 1944). Comme la moitié de ses camarades de la classe 1926, René est incorporé d’office dans la Waffen SS en février 1944, puis se retrouve en Normandie où la bataille fait rage aux lendemain du débarquement du 6 juin 1944. Souhaitant, dès son arrivée au front, se rendre pour mettre fin à son calvaire, René Sorgius ainsi que plusieurs de ses camarades alsaciens décident, le 7 juillet 1944, de ne pas obéir à un ordre de repli afin d’attendre l’arrivée des Américains. Malheureusement, ils sont tués par ces derniers.
4 - Dernière lettre de René Sorgius à sa famille, le 3 juillet 1944, quatre jours avant sa mort.
5 - Ceinture russe portée par Antoine HOLTZ (27/11/1919 – 15:03/2018) qui faisait partie du contingent des 1500 prisonniers russes ayant pu quitter le camp de regroupement de Tambov le 7 juillet 1944. Dès le printemps 1943, les Alliés constatent la présence d’Alsaciens-Mosellans parmi les prisonniers de guerre allemands dans les camps soviétiques. L’idée de créer une brigade Alsace-Lorraine qui combattrait aux côtés des Forces Françaises Libres émerge rapidement. Ce n’est qu’un an plus tard que le gouvernement soviétique accepte l’idée de libérer un contingent (qui sera le seul avant la fin de la guerre) de 1500 prisonniers alsaciens et mosellans, regroupés au camp de Tambov. Sont exclus les prisonniers trop faibles ou malades, ainsi que ceux jugés peu fiables idéologiquement.
6 - Le parcours du long périple effectué par les 1500 prisonniers alsaciens et mosellans de Tambov à Alger, via Rostov, Bakou, Téhéran, Bagdad, Haïfa, Tarente en Italie, et enfin Alger pour rejoindre les Forces Françaises Libres.
7 - Extrait du carnet rédigé par Emile Lehn, un des quatre Rosheimois ( avec Antoine Holtz, Victor Muller, Lucien Scherrer ) faisant partie des « 1500 » libérés du camp soviétique de Tambov le 7 juillet 1944 et relatant les différentes étapes et péripéties de son rapatriement vers Alger en vue de rejoindre les Forces Françaises Libres. À la date du 7/7/1944, il note : « 12h30 enfin libre et hors des barbelés, à 22h le train démarre. »
8 - Lettres envoyées par un incorporé de force alsacien prisonnier de guerre en Angleterre. Son courrier du 7 juillet 1944 est passé d'abord par la censure britannique puis par la censure allemande.
En savoir plus : Panneaux de l'exposition : Les Absents.
Collezione : Exposition ROSHEIM 1944 : En route vers la libération