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Cette arme faucille nous vient du Nigéria, plus exactement d’une petite minorité ethnique les Dadiya-Tula vivant du côté nigérian du mont Mandara (environ 4000 âmes).
Cette serpe est utilisée lors d’un festival appelé Kal où les jeunes dansent en tenant cette faucille " jen’nye " pour montrer leurs capacité, force et courage au combat ou à la chasse.
Un autre objet qu’ils tiennent (peut-être de l’autre main ou alors alternativement) est un bol de calebasse suspendu par une structure en métal qui symbolise leur rôle et responsabilité de protecteur, de «nourrisseur» de la famille (kichibyok).
Une exception, d’après les auteurs, car la calebasse est, en Afrique et de façon générale, un élément/attribut/symbole féminin.
Il existe différentes versions qui se différencient particulièrement par la longueur et la forme de la lame.
Se serait également un symbole de fertilité, d’ailleurs certaines de ces faucilles comportent un attribut masculin ou féminin en relief sur la courbe avant la lame.
Il n’est pas exclu que ces couteaux soit également associés au nord Cameroun, côté Mandara versant opposé.
En effet la forge et les décors ciselés rappellent le travail des grands couteaux de jet Matakam sengésé.
Cette faucille dadiya beaucoup plus petite est de facture simple, bien forgée, mais sans aucune ciselure, ni sur le manche, ni sur la lame.
Le manche est toujours de section carrée avec enroulement de bandes de fer tenant lieu de poignée s’arrêtant sur l’embout conique.
La lame est plus droite et porte de belles marques de martelage.
@ll@n
Collection : Sceptres & Parades