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vieux papier ex libri casenave

99-542 - EX LIBRIS CASENAVII / EQUITIS

XIXe s., France

Auteur : ?

Blason : D'azur, á une barre de gueules, chargée d'une croix de la Légion d'honneur et accompagnée en chef d'une branche feuillue d'argent et en pointe d'une vache passante d'or.

Notes : Vignette gravure monochrome. Écu timbré d'une toque des chevaliers légionnaires et entouré d'une gerbe circulaire de laurier. Légende en dessous.

- Antoine Casenave (-) homme politique français. Il fut envoyé à la convention nationale par son département, dans le procès du roi. Il demanda : « 1° la réclusion de Louis et de sa famille jusqu’à la paix, et l’exil perpétuel à cette époque ; 2° que les suffrages des membres non présents à l’instruction de l’affaire ne fussent pas comptés pour le jugement ; 3° que, pour suppléer au défaut de récusation des membres suspects pour cette décision, la majorité des voix fût fixée aux deux tiers au moins. » Plus tard, il insista vivement sur la mise en accusation de Marat. Après le 9 thermidor, il fut envoyé en mission dans le département de la Seine-Inférieure, où il resta quatorze mois. Nommé au conseil des cinq-cents en 1797 et 1798 , il s’opposa aux réactions, devint membre de la commission des inspecteurs du conseil, et fut chargé, conjointement avec Cabanis, M.-J. Chénier et Alexandre Yilletar, de rédiger la constitution de l’an viii. Il fit ensuite partie du nouveau corps législatif, dont il devint président en 1810. Dans la session de 1814, il défendit la liberté de la presse, mais appuya le projet de loi relatif au payement des dettes contractées par Louis XVIII en pays étranger. Membre de la chambre des représentants en 1815, il engagea ses collègues à oublier tout intérêt particulier, pour concourir au salut commun.

Reference : 99-542

Collection : Ex-libris héraldiques - III -

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