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On ne retrouve ce type de réalisation que chez les Bwa situés au Mali sur le plateau de Tominian
Ils sont la représentation d’un danseur qui porte un masque de feuilles qui par essence est éphémère puisque composé d’un filet de fibres végétales, le tout surmonté d’un ornement de plumes.
Les costumes ne survivent pas au-delà du jour de danse.
Ils ne peuvent être portés que la sève encore présente dans les végétaux.
Ils sont l’incarnation du Do, de la capacité de la nature à se régénérer à chaque saison.
Dans la culture Bwa, il existe une véritable dualité entre ces réalisations végétales qui par l’éphémère renvois non pas à un temporalité circonscrite mais une notion métaphysique d’une force justement intemporelle capable de se renouveler par son essence même.
A contrario les réalisations en bois symbolisent la culture des hommes.
Il s’agit donc d’un pont entre ces deux entités.
Le masque de feuille n’est pas seulement utilisé dans les rites de fertilité mais aussi de purification de village.
Leur extrapolation en fétiches permet de conférer cette capacité au village à renaître de lui-même, à se purifier, mais dans un cadre conceptuel appréhendable pour la culture des hommes.
Il existe donc peu d'exemples de ces fétiches puisqu’ils ne rentrent pas dans le cadre de fêtes annuelles, ou de rites d’initiation des jeunes.
@ll@n
Collection : Statuettes.