Les portes de Rosheim

L'agglomération déjà ancienne s'est structurée à partir du XIIème siècle et a connu un important développement à l'époque romane. Dotée dans sa partie centrale d'une première enceinte dès 1220, elle est citée comme ville en 1267, époque où commence à se mettre en place l'enceinte  extérieure qui englobe l'ensemble de la ville. 

A l'origine, cette enceinte comportait 8 tours et 3 portes fortifiées.  Ces portes étaient jadis barrées par une herse dont subsiste l'emplacement.  

La ville ancienne, est historiquement divisée en trois secteurs : un noyau central circulaire, fortifié autour de l'église Saint Pierre et Paul et  de la cour du Hohenburg, percé de deux portes toujours existantes (Zittgloeckel et porte de l'École), qualifié de Mittelstadt ; la ville basse à l'est de ce noyau, appelée Niederstadt ; la ville haute à l'ouest, Oberstadt, la plus vaste avec l'église Saint Etienne.

L'enceinte extérieure, englobant ces trois secteurs et épousant leurs limites, avait une forme rectangulaire, percée de trois portes dont deux existent toujours (porte basse dite «de la Vierge» ou « de Strasbourg », porte du Lion vers le vignoble et Molsheim) ; il subsiste les côtés est et sud de ce rempart. 

En savoir plus : Les remparts et les portes.

Illustrations : 

1 - Porte basse ou porte de la Vierge.

2 - Porte de l'école. 

3 - Le Zittgloeckel.

4 - La porte du Lion.

5 - Les remparts de Rosheim dessin de Charles Munger.

6 - Les remparts,  illustration de 1777, détail de la gravure de la confrérie de Maria Hilf.

Collection : Patrimoine architectural de Rosheim