Eglise Saint-Etienne - Intérieur (2/3)

1 - Détail des grilles du chœur qui sont l'œuvre de Jean-Baptiste Pertois (en 1789)  et qui servaient de banc de communion avant le Concile de Vatican II.

2 - La chaire exécutée en 1789 par Jean-Baptiste Pertois. Les panneaux sculptés ont été rajoutés au XIXe siècle : Deux scènes bibliques (Christ enseignant, parabole du semeur), Les Tables de la Loi, le serpent d'airain ainsi que l'ornementation faite de  torsades, végétaux, nuée et angelots.

3 - Un des trois confessionnaux (sur quatre à l'origine) exécutés par Jean-Baptiste Pertois en 1789. Le portillon de la loge centrale, séparée des loges latérales par une grille a panneaux mobiles que le prêtre pouvait ouvrir ou fermer, comporte en bas un panneau rectangulaire et en haut un panneau en arc en plein cintre orné d'une grille. Dans les écoinçons, bas-relief de chardons. Sur les montants, une frise. L'entablement s'orne de cannelures à fond doré.

4 - Le plafond voûté de la chapelle installée dans la tour.

5 - Le grand tableau du retable du maître-autel représente la lapidation de saint Etienne. Dans le bas se déroule la scène. Au-dessus à gauche, un ange lui apporte la couronne et la palme du martyre. A l'arrière, un mur de Jérusalem, où des personnages contemplent la scène. Dans l'angle supérieur gauche, représentation de la Trinité. Le tableau, œuvre du peintre Charles-Joseph Corty (1757-1836) de Ribeauvillé, en 1803, remplace l'original , brûlé en 1791.

Les autels latéraux d'inspiration antique, œuvres de Pertois, offre l'un des exemples les plus caractéristiques de néo-classicisme pour le mobilier religieux. Les deux retables sont entourés de deux colonnes cannelées à chapiteaux ioniques. Ils ont été réalisés par le peintre Jean-Jacques Sorg (1743-1821), au début du XIXe siècle, les originaux ayant été détruits le premier décembre 1791 lors d'une manifestation révolutionnaire.

6 - Le retable de gauche représente sainte Catherine. Il est  surmonté d'un tondo (oeuvre peinte sur un support de forme ronde) représentant saint Antoine de Padoue, entouré de feuilles de laurier, de chêne et de deux cornes d'abondance.

7 : Le retable de droite représente la nativité de la Vierge, également surmonté d'un tondo représentant saint Joseph et l'enfant Jésus.

8 : Sur le mur ouest est exposé un tableau représentant Notre Dame du Perpétuel Secours (Maria Hilf). Il s'agit d'une copie d'une icône miraculeuse datant du XIVe siècle. La Vierge est entourée des archanges Michel (AOM) et Gabriel (AOΓ), les lettres grecques MP, ΘY signifient Mère de Dieu.

Collection : Eglise Saint-Etienne de Rosheim