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interview de alain bensoussan

Interview de Alain Bensoussan

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Alain Bensoussan AVOCAT ET SCULPTEUR

Depuis vingt ans, l’avocat Alain Bensoussan crée des sculptures. Il ose enfin se présenter comme artiste, et a décidé de faire découvrir son Œuvre, début 2024, au monde de l’art mais aussi au grand public. Il espère trouver le galeriste qui comprendra son message tourné vers l’humain, celui qui saura être son ambassadeur en France et à l’étranger.

French touch : Quelle a été le point de départ de votre réflexion pour vos créations ? Alain Bensoussan : J’ai pris mes premiers cours de sculpture avec Jean-Claude Barreault. C’était il y a vingt ans. Il m’a amené à considérer que je pouvais faire de la sculpture et m’a formé. Deux de ses œuvres sont d’ailleurs exposées au sein du cabinet d’avocats que je dirige. Je pense ainsi chaque jour à celui qui a été mon mentor. Ses œuvres s’inscrivent aussi dans une partie de ma collection d’œuvres d’art exposées au cabinet.

Ma réflexion a donc réellement débuté dans son atelier, lieu où j’ai pu réaliser et comprendre trois choses. D’abord, j’ai pu réaliser les sculptures que j’avais en tête. Ensuite, j’ai pu être rassuré sur ma capacité à m’exprimer en sculpture. On aime souvent réduire les gens à une profession, une carrière parfois. Je pense que la vie d’un homme ou d’un homme peut avoir plusieurs facettes et j’ose aujourd’hui en montrer une autre, celle de l’artiste que je suis. Enfin, j’ai pu expérimenter, me tromper, apprendre, progresser, pour finalement maîtriser tous les gestes techniques au sein d’un atelier, ce qui est la révé de tout artiste. J’ai ainsi commencé par réaliser des sculptures en composite pour ensuite réaliser des vitraux à la suite de la proposition d’un ami. J’ai vu créer mes premiers vitraux à Carrare. J’ai aussi pu échanger avec différents sculpteurs selon le métier. Ces échanges m’ont permis de progresser et de louer régulièrement des ateliers dans ce but.

Quel est le message de votre œuvre ? Il est lié à ma création juridique, au monde de l’ultra-humanité, que j’écrirais ainsi “l’Humanité”, monde dans lequel sont confrontés les relations avec les robots et les humains sans robot. Le but est de tenter de réduire la fracture numérique, la fracture intelligente. La technologie fait partie du programme mondial de l’Organisation des Nations Unies. Je pense fondamentalement qu’elle peut améliorer la vie des êtres humains, tout comme l’art.

Quelle serait votre galerie idéale ? Ma galerie idéale sera audacieuse. Ma galerie devra miser sur un artiste qui se dévoile sur le “tard”, j’ai 73 ans. Je souhaiterais que cette galerie participe à la démocratisation de l’art, quelle porte l’idée folle de “croire en soi” pour “devenir soi” pour reprendre les mots de Jacques Attali. Je souhaiterais que cette galerie soit le lieu de rencontre de collectionneurs avant-gardistes et qu’ils aient bien entendu l’envie d’acquérir mes œuvres pour les intégrer dans leur collection, voire en commencer une. J’attends aussi une belle rencontre avec un ou une galeriste car finalement c’est l’histoire de ma vie.

Vous travaillez sur une nouvelle série ? Oui, j’ai réalisé un premier mobile avec mes vitraux. Il s’agit d’une création dans la tradition du vitrail gothique. Il sera intégré dans l’exposition que nous organisons pour début 2024.

Collection : Un monde de couleur - Alain Bensoussan

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