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Médaille de la reconnaissance française

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Cette décoration est une médaille d’honneur créée par décret du 13 juillet 1917 et est remise à titre civil.

Le gouvernement français souhaite ainsi récompenser ceux, qui, sans obligation légale ni militaire, ont aidé les blessés, les invalides, les réfugiés ou qui ont accompli un acte exceptionnel de dévouement en présence de l’ennemi durant la Première Guerre mondiale. Des villes et des collectivités, françaises et étrangères, ont aussi été récompensées à titre exceptionnel.

Elle comporte trois classes : 

  • bronze (exemplaire de ma collection présenté sur cette publication. La médaille est d'origine et le ruban usagé, le liseré bleu sur le coté est passé)

  • argent (étoile bleue sur le ruban) 

  • vermeil (rosette)

Il existe deux modèles de fabrication : 

  • 1er modèle du graveur Jules Desbois avec à l’avers la charité personnifiée par la France soutenant un combattant blessé

  • 2ème modèle du graveur Maurice Delannoy avec à l’avers une femme coiffée d’un bonnet phrygien représentant la France et offrant une palme (modèle  présenté ici) 

Lors de la Seconde Guerre mondiale, le gouvernement de Vichy, par décret du 11 août 1941 a repris les termes du décret de 1917 pour son attribution. Le Gouvernement provisoire de la République, par décret du 14 septembre 1945, abroge les dispositions du gouvernement de Vichy en reprenant la main sur l’attribution de cette décoration.

La dernière attribution a lieu le 14 février 1959.

Je vous livre ci-dessous les circonstances particulières d’attribution de cette décoration pour deux personnes, relevées sur des diplômes vus en vente sur Internet.

Henriette Andréa Juliette DIVRY, infirmière domiciliée au Mans (Sarthe), décorée de la médaille de vermeil à titre posthume le 7 février 1924 : arrêtée pour refus de travail au service de l’ennemi et condamnée à plusieurs mois de prison. Après sa libération et sur un nouveau refus, cette jeune infirmière de 22 ans est emprisonnée à nouveau en mai 1915 et meurt en prison le 6 octobre épuisée par les privations”.

Daniel Joseph CLARIN, élève garde républicain peloton n° 6 à Grenoble (Isère), décoré de la médaille de bronze par décret du 11 septembre 1929 : “belle conduite en captivité. A fait preuve de courage en désarmant une sentinelle allemande qui frappait un prisonnier français; a été blessé à coups de baïonnette et de crosse de fusil”.

 

Collection : FRANCE - CIVILES OFFICIELLES

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