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Ariobarzanes III. Eusèbe Philoromaios (52-42 BC ..) Drachme, 44-43 BC (Année 9)

Grade VF

Metal Silver

Type Drachm

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Ariobarzanes III. Eusèbe Philoromaios (52-42 BC ..) Drachme, 44-43 BC (Année 9) ..
atelier : Cappadoce
 

 Avers : Tête du Roi à droite couronnée.
 

 Revers : Athena Niké, lance et bouclier à gauche debout, en face de la lune un croissant et l'étoile, derrière un monogramme.
 

3,83 g / 16 mm

référence : Simonetta (2007), 2

Histoire :

Ariobarzane III Eusèbes Philoromaios (en grec ancien ?ριο?αρζ?νης Ε?σε??ς) est un roi de Cappadoce de 51 à 42 av. J.-C. Fils aîné d'Ariobarzane II de Cappadoce, il ne se maintient qu'avec l'appui des Romains. Il est notamment aidé par Cicéron, proconsul de Cilicie (51-50), à déjouer une conspiration destinée à mettre sur le trône son frère Ariarathe soutenu par Archélaos II de Comana, grand-prêtre du temple de Bellone à Comana. Partisan de Jules César, il reçoit temporairement (47 à 44 av. J.-C.) de ce dernier l'Arménie Mineure qui avait été retirée au galate Déiotaros, soutien de Pompée. Après la mort du dictateur il est accusé par Caius Cassius Longinus de conspiration contre Rome ; il est mis à mort par la suite. Son frère Ariarathe X lui succède.

Bien avant, sous Ariarathe IV ont lieu les premiers contacts avec Rome. La Cappadoce devient alors l'alliée des Romains contre les Séleucides, mais elle est vaincue. Suit une période confuse, au terme de laquelle la dynastie d'Ariarathe disparaît dans les guerres contre le royaume du Pont. En -92, Rome vient au secours du royaume de Cappadoce pour repousser le roi du Pont Mithridate VI, qui s'en était emparé, et rétablir le pouvoir d'Ariobarzane Ier, appelé par les Grecs Philoromaios (« ami des Romains »). La Cappadoce, avec opportunisme, soutient successivement Pompée, Jules César, Marc Antoine et enfin Octave. En 17, par suite de la disgrâce du roi Archélaos, la Cappadoce est intégrée par Tibère à l'Empire romain, dont elle devient une province impériale, à laquelle sont bientôt incorporées les régions du Pont et de l'Arménie Mineure. Au ive siècle, la province est amputée de ces territoires par les réformes de Dioclétien et Constantin.

Sous la domination romaine, la région s’hellénise et se christianise : au cours des années 48 à 58, saint Paul longe ou traverse le pays au cours de ses trois voyages. Le christianisme s'y répand aux iiie et ive siècles, malgré les persécutions de Dioclétien de 303-304, dont Eusèbe de Césarée est le témoin2. Dans la seconde moitié du ive siècle, sous l'impulsion de Basile, évêque de Césarée (Kayseri), de nombreuses petites communautés monastiques s'implantent dans la région. Basile s'oppose à l'arianisme qui est alors en plein essor et qui a les faveurs de l'empereur Valens. Pour affaiblir l'autorité de Basile, Valens divise la Cappadoce en 371, détachant d'elle un vaste territoire dont il fait la Cappadoce Seconde et dont il confie l'autorité religieuse à un évêque arien (évêché de Tyane, à proximité de l'actuelle Nigde). En 536, Justinien crée l'évêché de Mokissos (actuellement Kirsehir) ; basiliques et oratoires se multiplient.

 

Reference : Simonetta (2007), 2

Collection : Royaume céleucide et Provinces Royales Autonomes Romaines (du IVè s av.jc au 1er siècle ap.jc)

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